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Service d’écoute ouvert à tout habitant du Limousin, souhaitant déposer sa souffrance et recevoir un soutien ou une orientation.
Ecoute du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h
05.55.23.49.95
La Maison des Ados de la Corrèze et les PEP 19 proposent un service d’écoute, d'accueil, d'infos et de soutien pour les adolescents et jeunes adultes de 11 à 25 ans.
Confidentiel et gratuit le lundi, mardi, mercredi et vendredi de 9h à 12h et de 13h à 18h
05.55.93.10.00
Mis en place par la MSA en partenariat avec SOS Amitié et SOS Suicide Phénix.
Service d'écoute en ligne, permet de dialoguer anonymement et de façon confidentielle avec des bénévoles formés.
Accessible 24h/24, 7j/7.
09.69.39.29.19
Service d’écoute anonyme destiné à accueillir la parole de celles et ceux qui, à un moment de leur vie, traversent une période difficile.
Permanences d'écoute téléphonique nationale:
24h/24, 7j/7.
Permanences d'écoute par tchat tous les soirs de 19h à 23h ou par mail (réponse sous 48 heures maximum).
sos.amitie.limousin.
pagesperso-orange.fr
Numéro national :
01.42.96.26.26
Numéro régional (Limousin) :
05.55.79.25.25
Accueil et écoute de toute personne confrontée à la problématique du suicide.
Permanences d'écoute téléphonique 7j/7.
Permanences d'écoute par messagerie accessible depuis le site internet de l'association.
Numéro national (de 16h à 23h) :
08.25.12.03.64
Ligne Clermont-Ferrand (du lundi au vendredi de 21h à 23h) :
04.73.29.15.15
Écoute des personnes confrontées au suicide.
Permanences d'écoute téléphonique : 24h/24, 7j/7.
Numéro national :
01.45.39.40.00
Écoute, information et orientation des jeunes dans les domaines de la santé physique, psychologique et sociale.
Ligne d’écoute téléphonique anonyme et gratuite : 8h/minuit, 7j/7.
Numéro d'appel :
32.24
Numéro depuis un portable :
01.44.93.30.74
Les jeunes victimes de violences scolaires ou de rackets trouveront aide et écoute auprès de psychologues et de juristes pour briser la loi du silence.
N° Vert, anonyme et gratuit : 10h/22h, 7j/7.
08.08.80.77.00
Accueil et écoute téléphonique des parents d’enfants suicidés ou d’enfants en situation de mal-être.
Service d’écoute par messagerie :
vivre@phare.org
N° Azur :
du lundi au vendredi de 9h à 18h.
08.10.81.09.87
Soutien moral aux familles en deuil d’un ou plusieurs enfants.
Soutien aux personnes endeuillées, notamment par suicide.
Ecoute téléphonique, entretiens individuels et familiaux et groupes de parole.
vivresondeuil.idf@free.fr
Numéro d'appel :
01.42.38.08.08
Offrent un lieu d’écoute et de parole et proposent des entretiens en face à face, anonymes et gratuits avec des bénévoles.
contact@la-porte-ouverte.fr
Numéro d'appel :
01.48.78.02.35
Site internet dédié à la dépression (INPES et Ministère en charge de la santé):
Primé aux entretiens de Bichat.
Accueil > Acteurs en santé mentale et prévention suicide
Il convient de distinguer les acteurs1 de la santé mentale qui comprennent tous les acteurs dont les activités ont un retentissement sur la santé mentale, des professionnels de la santé mentale.
Dans le champ de la prévention du suicide et de sa prise en charge, interviennent les professionnelles suivant :
Depuis 1985, ce titre professionnel est défini légalement par la possession d’un diplôme universitaire.
Rôle : Il assure une écoute et un soutien dans les situations traversées par la personne. En outre, le psychologue a compétence pour aider les professionnels des champs sanitaire, socio-éducatif et médico-social, à prendre en compte la dimension psychique des personnes (fonction d’accompagnement, de conseil, de formation et de supervision des équipes). Il contribue ainsi à la prévention en santé mentale et à l’insertion des personnes en souffrance psychique invalidante ou atteintes de troubles mentaux.
Mode d’intervention : Consultation individuelle ou collective (groupe de parole) en libéral ou dans un établissement social ou medico-social.
Il a un diplôme de médecine et s’est spécialisé en psychiatrie. En tant que médecin, il peut prescrire des médicaments. Il doit appartenir à l’Ordre des médecins.
Rôle : Il assure une écoute et la prise en charge thérapeutique. Ses compétences en matière de repérage des troubles et d’analyse psychopathologique, sa responsabilité dans l’élaboration et la formulation du diagnostic et son rôle dans les soins (qui comporte, entre-autres, la psychanalyse ou la psychothérapie) le conduisent à élaborer une stratégie thérapeutique globale. Il peut animer des équipes pluridisciplinaires de prise en charge et d’accompagnement.
Mode d’intervention : Consultation individuelle ou collective en libéral ou dans une structure. Visites et traitements sont pris en charge par la Sécurité Sociale.
Depuis le décret du 22 mai 2010, il doit être titulaire d’un diplôme, tel qu’un doctorat en médecine ou un master de psychologie, et avoir suivi une formation en psychopathologie clinique complémentaire. Il met à jour sa pratique en fonction de l’évolution des connaissances dans le domaine de la psychologie. Cela entraîne une confusion dans les médias et dans l’esprit du public.
Rôle : Le rôle du psychothérapeute est de soigner « les troubles psychologiques, sociaux et psychosomatiques ». La psychothérapie couvre donc un domaine d’action très large et peut être suivie en cure brève ou longue selon la gravité du cas. Elle aide les patients à résoudre des problèmes d’ordre existentiel : complexes, timidités, phobies…
Mode d’intervention : Le psychothérapeute utilise de nombreuses méthodes et techniques de psychothérapie, dont la psychanalyse qui est la plus courante. Il y a aussi la thérapie analytique, la thérapie cognitive et comportementale, la gestalt-thérapie ou encore la bion énergie. Ses domaines sont nombreux : troubles psychologiques, psychosomatiques et sociaux.
Rôle : Le médecin généraliste a un rôle d’accompagnement des patients vers une prise en charge spécialisée. Ce travail de facilitation, de négociation et de médiation joue à la fois pour la prise de contact initiale mais aussi dans le maintien du suivi ou la réorientation ultérieure après rupture du suivi spécialisé en santé mentale. Il intervient souvent, au début des troubles liés à une pathologie psychiatrique lourde, avant même qu’un diagnostic soit posé. Ce professionnel reconnaît les situations pathologiques d’une part, développe une prise en charge et un suivi adéquat de certains patients, et enfin, oriente à bon escient les patients vers les professionnels spécialisés pour accéder à une prise en charge complémentaire médico-psycho-sociale adaptée à leur situation.
Mode d’intervention : Consultation individuelle, en libéral ou dans une structure. Les visites et traitements sont pris en charge par la Sécurité Sociale.
Depuis 1992, il n’y a plus de diplôme spécifique d’infirmier psychiatrique, mais un diplôme d’État d’infirmier commun.
Rôle et mode d’intervention : L’infirmier participe à l’évaluation de l’état de santé de la personne, définit un projet de soins, assure les soins somatiques, l’administration des traitements prescrits par le médecin et l’accompagnement quotidien de la personne. Il mène des entretiens d’accueil, d’orientation et d’aide, veille à l’observance des traitements et participe à l’information des patients sur la pathologie et les traitements. Il assure un soutien psychologique important, via la relation de confiance et d’aide qu’il construit avec le patient. En ambulatoire, il participe au suivi médical des patients, à leur insertion sociale et fait des visites à domicile. Dans un secteur de psychiatrie, l’infirmier travaille au sein d’une équipe pluridisciplinaire, ainsi qu’avec les autres partenaires intervenant dans le suivi du patient (médecins généralistes et spécialistes, aides à domicile, psychologues, tuteurs, travailleurs sociaux…).
Le patient âgé peut traverser une crise suicidaire du fait d’un changement d’environnement ou de l’évolution brutale d’une pathologie. La personne âgée est souvent poly pathologique, le gériatre constitue aussi une ressource capable, en institution, de déceler un mal-être et d’orienter vers le médecin traitant.
Rôle : Le médecin gériatre prévient et maîtrise au mieux l’évolution de l’état de santé de la personne âgée. Il met en œuvre les traitements qui permettront au patient âgé de vivre dans les meilleures conditions possibles, à son domicile ou dans un établissement.
Mode d’intervention : Le gériatre exerce dans les établissements hospitaliers, aussi dans le secteur des Établissements d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD). Les autres modes d'exercice sont moins répandus : exercice libéral, activité salariée dans un réseau de soin, dans les centres d'accueil de jour ou au sein de collectivités locales.
Il participe à des actions de prévention et d’expertise, ainsi qu’à la lutte contre les exclusions. Il a un rôle d’interface entre le patient et/ou la famille et l’équipe mais aussi un rôle de mise en relation avec les partenaires extérieurs. Il aide les personnes, les familles et les groupes qui connaissent des difficultés sociales à retrouver leur autonomie et facilite leur insertion. Il participe, par des évaluations sociales, à la mise en place d’un projet thérapeutique individualisé permettant la prise en compte de la famille et du milieu environnemental (socio-économique) du patient.
Rôle : Il fait une analyse globale de la situation des personnes, des familles ou des groupes, puis il construit, avec les intéressés, un plan d’intervention. Il met en œuvre des mesures d’aide sociale nécessaires (droits, logement, travail, ressources). Pour cela, il travaille en réseau avec les professionnels de la psychiatrie et les établissements scolaires, ou de formation professionnelle, les foyers, les missions locales d’aide à l’emploi, les offices HLM, etc.
Mode d’intervention : Il intervient dans des collectivités locales (départements et communes) et divers organismes d’accueil privés ou publics.
Rôle : Il intervient auprès de populations très variées : enfants ou adolescents présentant des troubles du comportement ou des difficultés d’adaptation ; handicapés moteurs, mentaux ou sensoriels, adultes en difficultés sociales, physiques ou psychologiques. Il encadre, conseille et accompagne la personne dans ses activités quotidiennes, par des contacts individuels ou au sein de groupes. L’éducateur peut avoir un rôle de médiateur entre le patient et sa famille ou son tuteur et les partenaires extérieurs.
Mode d’intervention : Il exerce son activité essentiellement dans le cadre d’associations actives dans le champ de l’éducation spécialisée, mais ils sont également employés par des collectivités locales (départements et communes) et divers organismes d’accueil privés ou publics.
1 Direction Gérénale de la Santé (DGS) : loi de santé publique 2004.
Autres sources :
Sciences et Pseudo-sciences, Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS) : Les différents intervenants dans le domaine de la santé mentale, Brigitte Axelrad, SPS n°300, avril 2012.
Site Psycom, Information et Santé Mentale
Site : psydoc-fr.broca.inserm.fr
Ils définissent et sont garants du cadre législatif et réglementaire.
Ils définissent aussi les politiques, plans et programmes et les moyens financiers afférents.
Ils définissent, mettent en œuvre et participent au financement des politiques, plans, programmes et actions.
Ils assurent la protection sociale des personnes et le remboursement des soins.
Dans le domaine de la santé au travail, ils participent à la prévention et à la prise en charge des risques psychosociaux reconnus comme un risque professionnel majeur.
Les collectivités territoriales participent à la définition et à la mise en œuvre des politiques, plans et programmes sur leur territoire.
Elles veillent, en lien avec les pouvoirs publics et les organismes de protection sociale à une équité d’accès à la prévention et aux soins sur leur territoire.
Les institutions sanitaires et médicosociales exercent des missions de prévention, d’accompagnement et de soins.
Premiers acteurs, ils sont directement concernés.
Regroupés au sein d’associations ou de collectifs, ils participent aux instances décisionnaires des établissements sanitaires et médico-sociaux, et aux instances de démocratie sanitaire.
Ils contribuent ainsi à la définition et à la mise en œuvre des politiques et programmes.
Ils contribuent également à la prise en charge et à l’accompagnement des personnes (groupes d’entraide mutuelle, de soutien, …).
Certaines associations participent aux missions du service public par délégation ou contractualisation.
Elles emploient des salariés et s’appuient sur des bénévoles.
D’autres associations sont composées exclusivement de bénévoles et contribuent au soutien moral et social des personnes.
En plus des acteurs et des professionnels œuvrant dans le champ de la prévention du suicide, il existe différents niveaux (de la prévention à la prise en charge) et milieux d'intervention (familial, scolaire, professionnel...).
Savoir évaluer l'état de la personne en reconnaissant la crise suicidaire et en appréciant la dangerosité de la crise et de l'état d'urgence.
Connaître les différentes orientations possibles s'il y a urgence ou non, s'il y a consentement du patient ou non.
Découvrez plus sur l'implication de l'ARS de l'Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes et de l'IREPS Limousin dans la promotion de la santé mentale et la prévention du suicide.
Retrouvez quelques chiffres sur le suicide en Limousin et consultez les plans et programmes régionaux et nationaux.